17 janvier 2002, 17 Janvier 2023, cela fait exactement 21 ans jour pour jour depuis la deuxième éruption du volcan Nyiragongo.
Vingt et uns ans après, tous les réseaux de surveillance du réseau volcanique de la chaîne de la Virunga ont pu été améliorés et fonctionnent à ce jours correctement comparativement à cette période là, note l’observatoire volcanologique de Goma (OVG) au cours de son bulletin hebdomadaire sur ces volcans dont notre rédaction s’est procuré copie ce mardi 17 Janvier 2023. Il s’agit d’un bulletin qui récolte les informations allant du 7 au 14 janvier 2023.
Dans ce document, pour ce qui est de la sismologie, l’OVG indique que l’activité sismique de la période susmentionnée a été localisée dans le champ du volcan voisin de Nyamulagira le long de la grande fracture le reliant à Nyiragongo. Cette activité a été moins intense que celle enregistrée les trois dernières semaines et qui elle, a été d’une longue période.
Quant à l’activité sismo technique, elle a été localisée dans et autour du lac Kivu dans le champ du volcan Nyamulagira.
De la Géodésie : L’observatoire renseigne que durant la période susmentionnée, les relevés de la température dans les champs volcaniques au flanc sud du Nyiragongo ainsi que les écartements de ces fractures ont montré une stabilité.
Enfin pour ce qui est de la Technique, l’OVG se réjouit que les travaux de maintenance des équipements de surveillance se sont poursuivis et tous les réseaux fonctionnent correctement comparativement à ceux de ce temps là.
Pour rappel, le volcan Nyiragongo est entré en éruption en 2002 et a détruit une partie de la ville de Goma. Au total, ce sont des millions de m³ de magma qui s’étaient écoulés relativement lentement, dans la ville en deux branches, les coulées de lave ont détruit des routes, des villages, et une partie des quartiers les plus denses de la ville (Murara, Virunga, Majengo), ainsi que le quartier historique Les Volcans, laissant des milliers de personnes sans-abri rapportent un rapport de Africa Georiska publié après la catastrophe et mentionne que les maisons d’environ 120.000 personnes, soit 17.500 ménages ont été détruites, ainsi que de nombreuses infrastructures communautaires (le marché central des Virunga, 45 écoles, 3 hôpitaux, 27 cliniques, plusieurs bâtiments administratifs).
source: www.courrierdupeuple243.com