Nord-Kivu : Exigeant la libération de Bunagana et le départ de la Monusco, la société civile décrète deux journées villes mortes à Goma

Nord-Kivu : Exigeant la libération de Bunagana et le départ de la Monusco, la société civile décrète deux journées villes mortes à Goma

Lundi 26 et Mardi 27 septembre 2022 s’annoncent des journées peut être palpitantes pour les habitants de la ville de Goma, chef lieu du Nord-Kivu.

En effet, ces journées pourront être « mortes » sur appel de la Coordination de la société civile et la synergie des mouvements citoyens du Nord-Kivu. Par cet appel, ces deux structures comptent ainsi mettre pression aux autorités congolaises afin de restaurer dans un bref délai mais aussi et surtout de déploier plus d’efforts pour l’éradication des terroristes du M23 et la libération de la cité de Bunagana qu’ils occupent il y’a plus de 100 jours maintenant.

«A toute la population de Goma, la société civile du Nord-Kivu ainsi que tous les mouvements citoyens de la province basés à Goma, tiennent à informer le lundi 26 et le mardi 27 septembre 2022, il est déclaré Journées villes mortes sur toute l’étendue de la ville de Goma. Ça veut dire que durant ces deux jours, il n’y a pas du travail sur toute l’étendue de Goma. Ces deux journées villes mortes déclarées par la société civile du Nord-Kivu et les mouvements citoyens du Nord-Kivu en vue d’exiger à notre Gouvernement de libérer la cité de Bunagana qui, plus de 100 jours maintenant, est sous occupation des rebelles du M23 parce que, nous ne sommes pas d’accord avec un dialogue ou des négociations avec des terroristes du M23. deuxième ces deux journées villes mortes c’est pour dire Non à la Monusco et exiger le départ effectif de la Monsuco après qu’elle a tué nos compatriotes alors qu’elle était censée de le protéger», a indiqué Jimmy Nzial, Coordonnateur du Mouvement citoyen Génération Positive RDC.

A ce jour, 4 des 14 groupements que compte le territoire de Rutshuru sont sous le joug de la guerre de cette rébellion dénoncent les défenseurs des droits de l’homme dans la région qui dressent un bilan de 150.000 personnes ayant fuit ces atrocités. Dans sa récente sortie médiatique le 19 septembre dernier, le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a révélé que la Monusco n’était pas militairement parlant, à même de battre cette rébellion qui utilise selon lui, des armes plus sophistiqués que celles des casques bleus.

source : www.courrierdupeuple243.com

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