Les pénalistes de la quarantième plénière de l’IDAK ont appelé les ETD à penser de à l’après-mines. Tout ceci en songeant à l’entrepreneuriat et l’investisssement du secteur énergétique.
Cet appel a été lancé à l’occasion des travaux de d’IDAK qui se sont déroulés la semaine dernière à Kolwezi, plus précisément dans le site touristique de Katebi Lodge, dans la province de Lualaba.
Cette quarantième plénière d’IDAK avait pour thème, je cite ‹‹ La libéralisation du secteur énergétique et son impact sur le développement économique et l’emploi dans le secteur privé ››, fin de citation.
IDAK entendez par là, Investissement Durable au Katanga visait également au travers de cet atelier, à jeter un regard prospectif sur les opportunités pour l’essor économique en RDC et les emplois des nationaux induits par la libéralisation du secteur énergétique.
Au cours de ces travaux, les discussions ont été basées pareillement sur des opportunités qui permettraient aux Entites Territoriales Décentralisées (ETD) à se développer d’autant plus que qu’elles bénéficient de la redevance minière. C’est dans ce cadre qu’elles doivent penser à l’après-mine, pour arriver à investir dans d’autres secteurs.
Les réflexions il faut le rappeler, ont plus tourné sur comment créer les emplois et trouver des plutôt que des solutions alternatives d’après l’exploitation minière, surtout pour les jeunes.
« Quand on parle de l’industrie minière, nous devons penser à l’accès d’emploi des jeunes », dit Dorothée Masela agent de TFM, chargée des relations avec les communautés locales et membre d’IDAK.
Pour le professeur, Louis Watum DG de Kipushi Corporation, réfléchir à l’après-mines, c’est aller au-delà de la question minière. Celui-ci a ajouté qu’il faut proposer aux jeunes et aux responsables des ETD une autre vision sur l’accès de l’emploi aux mines, plutôt réfléchir sur la manière de capitaliser la redevance minière pour la création des ressources.
« Les ETD qui bénéficient les fonds de la redevance, comme les jeunes demandeurs d’emploi ou ceux qui travaillent déjà dans les Entreprises minières, doivent apprendre la bonne éducation financière. Car un jour, il n’y aura plus les mines », a insisté Louis Watum.
Et d’ajouter :
‹‹ Le secteur minier est le seul qui ait une date de naissance et une fin connue. D’où l’importance d’y réfléchir, s’avère indispensable. C’est dans ce contexte que nous appelons les banques à s’approcher des ETD pour les aider à développer des économies diversifiées et jeter un regard ailleurs que dans le secteur minier.
« Notre secteur possède cinq potentialités de création d’énergie avec nos 5 chutes qui pourraient rendre possible l’accès et créer des emplois. Mais nous n’avons pas le moyen suffisant. C’est pourquoi nous avons besoin des privés pour l’investissement » démontré Essentiel Tshikomba qui avait représenté le chef du secteur Lufupa dans la conférence.
À retenir, le secteur énergétique serait le meilleur pour un développement durable. Surtout que le besoin d’accès à l’énergie est un casse-tête et un problème généralisé sur toute l’étendue du Pays.
source: courrierdupeuple243.com