Alors que l’information faisait état d’une « grenade » qui a été à la base d’une explosion qui a eu lieu au camp militaire de Katindo dans un bistrot situé à environ 100 mètres de l’hôpital militaire, cette option vient d’être écartée par l’autorité provinciale du Nord-Kivu qui s’est rendue sur le lieu du drame ce vendredi 8 avril 2022.
Dans une communication d’après constat, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu a démenti le bilan de 8 morts qui venait d’être annoncé par plusieurs sources. Il confirme plutôt le bilan de 6 morts dont un Lieutenant colonel, un capitaine, trois femmes et un enfant. Il parle plutôt d’un autre engin qui serait à l’origine de cet incident autre que la grenade qui devra être déterminer par la police scientifique.
« A ma première vue sur le lieu, j’ose croire qu’avec des fracassions pareilles, c’est n’est pas ce que j’ai appris par ci par là qu’il s’agissait d’une grenade. Au vue des impacts, j’estime que ça doit être un engin explosif improvisé et que seuls les scientifiques vont nous le déterminer » a déclaré le lieutenant Général Constant Ndima.
Devant cette situation, le Gouverneur du Nord-Kivu, n’écarte pas l’aspect du terrorisme et promet de diligenter des enquêtes pour d’amples détails.
Tout en présentant ses condoléances aux familles éprouvées, il appelle la population au calme et à ne pas céder à cette terreur.
Au finish, l’autorité provinciale du Nord-Kivu a renseigné que toutes les charges de funérailles des « compatriotes » victimes de cet incident, seront supportées par le gouvernement provincial.
source: courrierdupeuple243.com