L’activité socio-democrate invite les femmes à cultiver un esprit entrepreneurial au lieu et place de demeurer dans l’oisiveté.
Elle l’a lancé cet appel ce jeudi 30 septembre en marge du premier salon d’entrepreneuriat organisé par son organisation dénommée » Congrès International Congolais » une organisation de la société civile créé en 2009 en partenariat avec la Coordination des étudiants de l’université La Sanpietia.
Le solon dénommé « salon de l’entrepreneuriat féminin » ouvert au public de Goma, et qui a réuni plusieurs entrepreneurs femmes oeuvrant dans différents domaines avait pour objectif de mettre en réseautage les femmes insparentes et combattantes qui oeuvrent dans les différents domaines afin de les réunir pour qu’ensemble, elles puissent consommer entre elles leurs produits et services respectifs pour pouvoir fruitcifier leurs entreprises répercutés et contribuer ainsi au bon développement socio-économique du pays.
« L’entrepreneuriat est une parade contre la crise, parceque actuellement nous traversons une double crise: la covid-19 et l’éruption volcanique et donc face à ça, il faut à tout prix, avoir une idée pour pourvoir survivre parce que la vie, elle est devenue très difficile et s’il faut rester en train de chercher un emploi formel, ça prendra longtemps alors que si on entreprend c’est possible de pouvoir faire face à cette double crise qui nous guette » a motivé Chantal Mulengabyuma
Et pour matérialiser ce réseautage, environs 8 femmes de profils variés entre autres celles qui oeuvrent dans l’événementiel, dans l’agroalimentaire et l’interprétation ont donné leurs expériences devant le public venu pour la cause. Des témoignages qui ont rencontré la satisfaction de ces femmes entrepreneurs qui, jadis, travaillaient en solo mais ont décidé de travailler désormais en l’unisson pour amener de l’avant leurs entreprises et projets. C’est le cas de madame Rebecca Munyu, elle qui oeuvre dans l’interprétation et l’alphabétisation au travers son centre d’anglais intitulé « Second Généalogy » qui elle pense que ce genre d’activités sont d’une grande importance car elles offrent une opportunité pour les femmes de partager les différentes idées pour bien maintenir debout leurs entreprises.
« J’ai été parmi les femmes intervenantes et inspirantes. J’ai donné mon histoire. La façon dont j’ai commencé mon entreprise. J’ai aussi été inspirée par les histoires des autres notamment l’histoire de Madame Chantal, ses casquettes mais aussi ses responsabilités dans la société. J’ai compris que pour avoir des résultats positifs il faut une endurance » a dit pour sa part Rébecca Munyu.
Tout comme d’autres entreprises en RDC, l’entreprise « Second Généalogy » qui, depuis 2017, oeuvre dans la formation des langues notamment l’anglais, le français et l’espagnol se bute à un problème de » surtaxation » de la part des services étatiques, ce qui bloquerait l’esprit entrepreneurial dans les chefs de plusieurs personnes désireuses de créer leur propres entreprises. L’activiste socio-democratique qui permet un accompagnement aux jeunes femmes entrepreneurs, demandent aux autorités de prendre des dispositions qui encouragent des jeunes entrepreneurs pour leur permettre de bien contribuer au développement du pays.
« C’est l’occasion de faire un plaidoyer auprès des autorités compétentes de pouvoir accompagner les jeunes entrepreneurs, les femmes et les hommes pour qu’il ait des dispositions qui encouragent et qui soutiennent des jeunes entrepreneurs. Dans d’autres pays ça se fait. Pour les entreprises qui ont deux moins d’existence, elles sont dispensée de telle ou telle autre taxe pour que quand elles seront à la troisième année qu’elles commencent à payer leurs taxes et qu’elle gagnent aussi mais si à la première année des que vous ouvrez votre entreprise vous avez des services publics qui viennent toquer vers vous alors que vous n’avez aucun fond dans votre caisse ou votre compte en banque, vous risquerez de mettre des cadenas sur votre porte. Nous avons que des impôts et taxes font vivre chaque pays mais nous demandons des dispenses, ça peut être pour une ou deux années pourvu que ça permette à la jeune entreprise qui, plus tard sera un contribuable de valeur » a plaidé l’activiste socio-democratique Chantal Mulengabyuma en conclusion
source: courrierdupeuple243.com