Lancement officiel des travaux d’entretien routier sur la route nationale 4, axe Buta- Banalia, long de 196 kilometres dans la province du Bas uélé. La cérémonie a été présidée par le gouverneur intérimaire Jean Fidèle tengbuti Mambe.
Dans son discours devant la population de la chefferie Mongazolo, située à 54 kilomètres de la ville de Buta, l’autorité provincial a fait savoir que la réalisation de ces travaux est l’application des recommandations issues de la conférence organisée par la commission routière de la Tshopo élargie aux trois autres provinces de la grande orientale. Et d’ajouter que la dite Conférence organisée en collaboration avec l’Agence Belge au Développement, ENABEL le ministère national des ITPR, le Fonds National d’Entretien Routier, FONER, l’Office de Routes, et l’Office de Voirie et Drainage, OVD, avait pour but de trouver solution à la réhabilitation de la route reliant le Nord Kivu, l’Ituri,la Tshopo,le Bas-uélé, le haut-uélé et la Mongala. Ainsi, compte tenu de son importance capitale,le gouvernement de la République par le biais du FONER a mis le moyen conséquent quant à ce. L’importance de la RN4 en général,particulièrement tronçon buta Kisangani n’est plus à démontrer. Car, elle participe au désaclavement de la province du Bas-uele et la détérioration de celle ci influencerait négativement l’économie de la dite province, a renchéri Jean Fidèle Tengbuti.
Ces travaux vont consister au bouchage des bourbiers, à la construction des dalots, et aussi des caniveaux de part et d’autre pour le passage des eaux sans oublier le reprofilage avec compactage, déclare le directeur provincial de l’Office de route pour la province du bas uélé Jean Louis Puambi qui, par la même occasion, plaide au près du gouvernement de la République au payement régulier de restant des financements en vue d’éviter l’inachèvement des travaux. Car les 17% du montant versés jusqu’à présent ne permettront pas d’achever ces travaux.
A noter que suite à la dégradation de cette route, voyager par véhicule de Kisangani vers Buta est devenu un parcours de combattant. Les 324 kilomètres qu’on parcourait en un seul jour, des usagers totalisent des semaines voire des mois entiers. Des agences de voyages ont tout simplement arrêté leurs activités. Des camions citernes pour ravitailler la ville de Buta en carburant ont du mal.

source: courrierdupeuple243.com